Olivier Hache, Psychanalyste à Paris et en Eure-et-Loir
Psychanalyste pour adultes et adolescents depuis 14 ans, j’accompagne mes patients dans l’exploration de leur inconscient pour leur permettre d’avoir accès à leur savoir insu déterminant leurs actes et comportements, dans le but, notamment, d’apaiser leurs souffrances et de résoudre leurs conflits psychiques.
Membre depuis 2011 de l’École de psychanalyse Sigmund Freud (EpSF), école lacanienne, j’ai également travaillé avec l’Association Rencontres psychanalytiques de l’Île-Saint-Denis (association à but non lucratif constituée de psychanalystes bénévoles qui proposent des consultations à qui en fait la demande) de 2014 à 2023.
J’interviens par ailleurs depuis 3 ans dans un collectif en Eure-et-Loir, ReCAP (Rencontres Cliniques dans une Approche Psychanalytique) au sein duquel je présente des cas cliniques.
Mon parcours de psychanalyste
Avant de tenir cette place de psychanalyste, j’ai été juriste, enseignant et formateur en droit public, travaillant sur des sujets passionnants d’intérêt général et de préservation de l’environnement et du patrimoine culturel.
En 1993, confronté à des difficultés personnelles, j’ai entrepris une psychanalyse longue et, amenée à son terme, elle a révélé en moi le désir d’occuper la position d’analyste.
Il n’est en effet pas possible de devenir praticien de la psychanalyse sans avoir entrepris ce long travail sur soi.
La fin de cette cure analytique a été marquée par mon engagement dans l’École de psychanalyse Sigmund Freud (EpSF), au sein de laquelle j’assure différentes fonctions tant associatives qu’analytiques.
Une Ecole de psychanalyse plus adaptée à mon sens qu’un simple cursus universitaire et qui m’a permis de m’engager dans la procédure de « la passe », telle que Jacques Lacan l’a définie dans sa proposition d’octobre 1967.
En matière de psychanalyse, un savoir trop théorique risque parfois d’amener le praticien à tenir une position de maître, dont le discours vient en opposition radicale avec le discours psychanalytique. L’infinie variété humaine ne peut se saisir dans des catégories, des schémas et être soumise à des diktats normatifs, même si on trouve malheureusement bien souvent le cas dans des pratiques comme le coaching.
Comme Sigmund Freud a pu l’élaborer dans « Analyse finie et analyse infinie » en 1936, la psychanalyse est à réinventer à chaque cure, le plus important étant d’oublier tout présupposé, pour se concentrer sur le patient, qui est à chaque fois unique.
Les principales qualités d’un psychanalyste sont, à mon sens, sa capacité d’écoute, sa sensibilité aux équivoques des signifiants, sa mémoire et la justesse de ses interprétations.
Durant près de 8 ans, j’ai été en « contrôle » ou « supervision » avec un praticien chevronné. J’exerce à présent depuis de nombreuses années et participe tout au long de l’année à divers séminaires, colloques, groupes de travail et autres cartels.
Le psychanalyste peut tout entendre, il se doit de ne porter aucun jugement moral sur les actes, pensées, fantasmes du patient, adoptant une position neutre et bienveillante. Sa présence tient lieu de surface de projection qui permettra à l’analysant, via le transfert de faire émerger sa vérité et d’accéder à son désir.
Je suis à votre écoute
Selon les demandes exprimées des patients, j’oriente la direction des cures vers un éclairage de la ou des causes des troubles et des symptômes, par exemple :
Humeur
Dépression, Hypomanie, Colère
Addictions
Tabac, Alcool, Stupéfiants, Jeux vidéo, Pornographie, etc.
Troubles du comportement
Agressivité, Soumission, Passivité, Inhibition, Manie et Obsessions
Anxiété
Phobies, Angoisses
Troubles psychosomatiques et psychotraumatiques
Agression, Viol, Inceste, Accidents, Séparation, Harcèlement
Troubles alimentaires
Boulimie, Anorexie
Deux cabinets pour vous accueillir
Paris
14 rue des Minimes 75003 Paris
Eure-et-Loir
15 rue Verte 28130 Saint-Piat
Je vous reçois dans mes cabinets à Paris, dans le 3ème arrondissement (M° Saint-Paul ou Chemin-Vert)
ou à Saint-Piat en Eure et Loir, à 20 minutes de Chartres.
Les séances, durent environ une demi-heure sur une plage horaire de 8h30 à 20h, à raison d’une ou deux fois par semaine.
Elles peuvent être pratiquées, de manière exceptionnelle, en visio-conférence ou par téléphone.
Les séances n’ont pas besoin d’être « prescrites » par un médecin mais elles supposent de la part du patient un engagement et une demande personnels. Pour soutenir le travail mis en place, il est essentiel d’être à l’heure, et de s’engager à venir régulièrement.
Les premières séances se déroulent en face à face puis, selon ce qui advient au fil de la cure, le patient pourra être invité à s’allonger sur un divan.
Cette position facilite la détente, la remémoration des rêves, libère la parole et permet au patient de se détourner du regard de l’analyste qui peut parfois être recherché comme signe d’approbation. Mais cette position permet aussi au patient de « s’entendre » différemment.
La pratique de la psychanalyse étant basée sur les associations libres et spontanées, sans autocensure ou minoration de la portée de certaines pensées ou souvenirs, il n’y a pas lieu de « préparer » son discours pour ces séances.
À propos de la psychanalyse
Depuis Freud, la psychanalyse a évolué vers diverses écoles de pensée, intégrant des concepts modernes tels que les relations d’objet et les théories du moi. Lacan, avec son accent sur le langage et la structure du psychisme, a enrichi la discipline en mettant l’accent sur le symbolique, l’imaginaire et le réel, élargissant ainsi ses perspectives et ses pratiques.
La condition sine qua non pour être psychanalyste est d’avoir préalablement mené une psychanalyse longue et aboutie, condition que, forcément, son inventeur n’a pas pu s’appliquer à lui-même. Par ailleurs, le psychanalyste poursuivra son apprentissage au travers de lectures, travaux de réflexion et d’écriture au sein ou pas d’une institution, École, ou association.
La psychanalyse est une discipline fondée à la fin du 20ème siècle par Sigmund Freud (1856-1939), médecin autrichien.
C’est à partir de ses observations cliniques que Freud commence à développer ses idées sur la psychanalyse.
Il constate que de nombreux symptômes physiques et psychologiques peuvent être liés à des conflits inconscients et à des expériences de l’enfance. En 1899, il publie son ouvrage majeur, « L’Interprétation des rêves », dans lequel il expose sa théorie sur le rôle central de l’inconscient dans la vie psychique. Ce livre a marque le début officiel de la psychanalyse en tant que discipline distincte.
Il s’agit d’une méthode d’investigation consistant essentiellement dans la mise en évidence de la signification inconsciente des paroles, des actes, des productions imaginaires (rêves, fantasmes, délires, etc.) d’un sujet.
Cette méthode d’investigation se fonde principalement sur les libres associations du sujet qui sont le garant de la validité de l’interprétation ; praxis fondée sur cette investigation et spécifiée par l’interprétation contrôlée de la résistance, du transfert et du désir.
La méthode freudienne s’est élaborée sur une théorie complexe de la structure de la personnalité, mettant en avant des concepts tels que l’inconscient, le complexe d’Œdipe, la libido, les mécanismes de défense, etc. L’accent est mis sur l’exploration des expériences infantiles, des fantasmes, des rêves pour révéler les conflits inconscients qui influencent le comportement et les symptômes psychiques.
La psychanalyse pourrait être réduite à la science de l’inconscient, mais au-delà de cela, Jacques Lacan (1901-1981) y trouve la « solution théorique à une refonte d’ensemble de la théorie freudienne » : l’inconscient échappe au biologique et devient structure langagière, l’œdipe un universel non plus naturel mais symbolique où, pour reprendre les mots de Lévi-Strauss, « le signifiant précède et détermine le signifié ».
Chez Lacan, l’accent ainsi est mis sur le langage comme médiateurs fondamentaux de la construction de la réalité psychique.
Il introduit également le concept clé du « stade du miroir », illustrant comment le moi (ou le Je) de l’individu est construit à travers des processus symboliques et imaginaires, et comment cette construction du moi est influencée par des facteurs sociaux et linguistiques.
À la différence de la psychanalyse, le terme « psychothérapie » renvoie à un large éventail de thérapies basées sur la conversation. Elle peut être de courte durée et se concentre généralement sur des objectifs spécifiques à court terme, tels que la gestion du stress.
Les psychothérapies utilisent une variété de techniques en fonction de l’approche théorique du thérapeute et des besoins du patient. Cela peut inclure des techniques cognitives, comportementales, émotionnelles, relationnelles, telles que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la thérapie de soutien, la thérapie humaniste, l’approche systémique, etc.
Il est important de choisir un professionnel de la santé mentale qui possède les qualifications, l’expérience et l’approche thérapeutique appropriées pour exercer.
La psychanalyse ne se situe pas dans le champ de la médecine contrairement à la psychiatrie, branche de la médecine qui se concentre sur le diagnostic, le traitement et la prévention des troubles mentaux (essentiellement les névroses et les psychoses).
Cette discipline médicale est exercée par des psychiatres, nécessairement médecins (contrairement aux psychanalystes et aux psychologues), qui prescrivent des traitements médicamenteux à leurs patients afin de les soulager de leurs symptômes.
Une psychanalyse peut toutefois être menée en parallèle d’un traitement prescrit par un médecin généraliste ou un psychiatre dont le but est de « soulager » le patient au quotidien.